Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
Ce qui me suprend, c'est que ça veut dire qu'une entreprise, avec des clients X et Y et 10000 employés va etre declarée comme valant 50% de moins en 1journée. Comme tu le dis, ça peut etre lié au fait que les marchés estiment que la boite etait surcoté de 50%. Ce qui est etrange, c'est que la société puisse etre surcoté de 50%... Ca veut dire que la valeur de la société n'est plus liée à quelque chose de quantifiable (client, materiel de production, employés) mais à une image. Donc en gros, quand on vend une action, on vend l'image de la boite et non une partie de la boite en elle meme... C'est quand meme un peu surrealiste non?
Sinon, les banques francaises vont finir par etre touchées à priori... De toute façon, toute banque fait des investissement. Et rien ne leur garanti qu'elles n'ont pas investi dans une autre société qui a elle meme investi dans une autre société qui va couler car elle avait investi dans des banques americaines... Acheter du risque par procuration, ça reste inevitable...
Sinon, les banques francaises vont finir par etre touchées à priori... De toute façon, toute banque fait des investissement. Et rien ne leur garanti qu'elles n'ont pas investi dans une autre société qui a elle meme investi dans une autre société qui va couler car elle avait investi dans des banques americaines... Acheter du risque par procuration, ça reste inevitable...
tgf- Chimay
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
Oui, mais bon l'exemple même du capitalisme c'est les USA, et si ça merde chez eux ça merde chez tous, vu qu'à l'origine ils ont été les premiers à en vanter les mérites et à démocratiser à outrance ce système.
Les solutions devraient de la même manière venir d'eux, les pionniers..
Les solutions devraient de la même manière venir d'eux, les pionniers..
Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
c'est pas si simple...
http://nick-in-nam.com/
Pour les commentaires d'un spécialiste américain de la finance expatrié au Vietnam! (c'est mon coloc)
http://nick-in-nam.com/
Pour les commentaires d'un spécialiste américain de la finance expatrié au Vietnam! (c'est mon coloc)
Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
Les Bourses européennes plongent dans le sillage de Tokyo, les gouvernements se mobilisent
PARIS (AFP) - Les Bourses européennes plongeaient mercredi matin, après la dégringolade de 9,38% de la Bourse de Tokyo, les marchés continuant à s'affoler de la crise financière et de ses répercussions sur l'économie générale.
La Bourse de Paris était en chute libre mercredi matin, le CAC 40 dégringolant de 8,18% et retombant à son plus bas niveau depuis décembre 2003, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie.
A 10H00 (8H00 GMT), l'indice vedette perdait 305,37 points à 3.426,85 points, après avoir franchi en quelques minutes les seuils de -5%, -6% et -7%. Il s'était offert un bref répit mardi, reprenant 0,55% au lendemain d'une débâcle historique (-9,04%).
A Francfort, l'indice vedette Dax est passé en dessous de la barre des 5.000 points mercredi dans la matinée à la Bourse de Francfort, sur fond de crise financière.
A 07H52 GMT, il pointait à 4.990,12 points, en recul de 6,32%. Le Dax n'était plus passé sous le seuil des 5.000 points depuis l'automne 2005.
Le Footsie-100, l'indice vedette de la Bourse de Londres, s'enfonçait pour sa part dans le rouge mercredi en début de matinée, perdant plus de 7% vers 07H59 GMT, malgré l'annonce par le gouvernement britannique d'un plan de sauvetage des banques du pays.
Le mouvement de baisse était largement répandu sur le vieux continent.
La chute était tellement forte à Moscou que les deux Bourses de la capitale russe ont interrompu leurs cotations à 07H05 GMT.
La panique à Tokyo a fait tâche d'huile.
L'indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a chuté en clôture de 952,58 points (-9,38%) à 9.203,32 points, son plus bas niveau depuis juin 2003, se rattrappant légèrement après avoir cédé jusqu'à 9,81%.
Il s'agit de la perte la plus forte de l'indice tokyoïte en clôture depuis le 20 octobre 1987, quand il avait terminé sur un plongeon de 14,90% dans la foulée du "lundi noir" à la Bourse de New York.
C'est aussi la troisième plus grosse chute de toute l'histoire du Nikkei.
Mardi soir la Bourse de New York avait continué sa chute, terminant en baisse pour la cinquième séance consécutive: le Dow Jones avait lâché 5,11% et le Nasdaq 5,80%.
En Europe, Londres a annoncé une ligne de crédit de 200 milliards de livres (260 milliards d'euros) dans le cadre d'un plan de soutien aux banques prévoyant notamment une nationalisation partielle du secteur.
Le ministre des Finances Alistair Darling devait détailler mercredi, d'abord dans un communiqué publié avant l'ouverture de la Bourse à 07H00 GMT, puis dans une intervention devant le Parlement, des mesures pour assurer "un rétablissement des banques à long terme sur une base plus saine".
Selon les médias britanniques, le Chancelier de l'Echiquier devait dévoiler des mesures chocs, dont l'entrée de l'Etat au capital des banques et un engagement de l'Etat à leur apporter les liquidités nécessaires à leur bon fonctionnement.
Le coût de ce plan, mis au point mardi lors d'une réunion de crise d'une à Downing Street, autour notamment du Premier ministre Gordon Brown et du gouverneur de la Banque d'Angleterre Mervyn King, est estimé par la presse britannique à 35 à 50 milliards de livres sterling (45 à 64 milliards d'euros).
Le gouvernement espagnol a également annoncé mardi la création d'un fonds de soutien au système financier de 30 milliards d'euros.
Mardi, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé une nouvelle mesure de soutien avec l'achat de billets de trésorerie, instruments financiers qui permettent aux entreprises de faire face à leurs besoins imprévus de liquidités, espérant ainsi empêcher la contagion de la crise du crédit à l'économie réelle.
En vain. Wall Street est tombée dans la foulée à son plus bas niveau depuis cinq ans après une chute de 5,11% du Dow Jones et de 5,80% du Nasdaq, contaminant ensuite les marchés asiatiques.
"Ce genre de mesure ne fonctionne plus. C'est comme d'insuffler du sang dans un coeur alors que les artères fuient de toutes parts", a estimé Hiroichi Nishi, courtier chez Nikko Cordial à Tokyo.
Le président de la Fed Ben Bernanke a évoqué une prochaine baisse des taux en soulignant que "les perspectives de croissance économique se sont dégradées" et que "les risques pesant sur la croissance ont augmenté".
Les ministres des Finances de l'Union européenne (UE) ont pris mardi leur première mesure commune concrète, après la cacophonie des derniers jours, en se mettant d'accord pour garantir les dépôts bancaires des particuliers jusqu'à 50.000 euros, contre 20.000 auparavant, en cas de faillite de leur banque.
Pour essayer de rétablir la confiance, les 27 pays de l'UE ont promis de soutenir leurs groupes financiers en cas de difficulté. Mais ils se réservent le droit de changer les directions des groupes aidés et de supprimer les "parachutes dorés" des patrons contraints au départ.
Plusieurs banques européennes ont dû démentir des besoins en capitaux.
Les banques centrales déployaient tous leurs efforts pour éviter une panne du crédit et irriguer le marché interbancaire sur lequel les banques, plus méfiantes que jamais, ne se prêtent pratiquement plus d'argent.
La Banque du Japon est ainsi intervenue mercredi pour la 16e journée ouvrable consécutive, injectant 2.100 milliards de yens (15,5 milliards d'euros) dans le marché. La banque centrale d'Australie a pour sa part alloué 1,21 milliards de dollars australiens (630 millions d'euros) aux banques.
En dehors de l'UE, l'Islande a annoncé mardi la nationalisation de la deuxième banque du pays, Landbanski, après celle de Glitnir, tandis que le président russe Dmitri Medvedev a promis jusqu'à 950 milliards de roubles (quelque 26,7 milliards d'euros) de crédits aux banques pour consolider leurs fonds propres.
Aux Etats-Unis, la crise financière s'est retrouvée au coeur du deuxième débat télévisé mardi soir à Nashville (Tennessee, sud), entre les candidats à la Maison Blanche Barack Obama et John McCain.
Tous deux ont laissé entendre qu'ils pourraient choisir au poste de secrétaire au Trésor le milliardaire Warrenn Buffett, qui a volé au secours ces dernières semaines de plusieurs grands groupes américains en détresse.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20081008/tbs-les-bourses-europeennes-plongent-dan-f41e315.html
PARIS (AFP) - Les Bourses européennes plongeaient mercredi matin, après la dégringolade de 9,38% de la Bourse de Tokyo, les marchés continuant à s'affoler de la crise financière et de ses répercussions sur l'économie générale.
La Bourse de Paris était en chute libre mercredi matin, le CAC 40 dégringolant de 8,18% et retombant à son plus bas niveau depuis décembre 2003, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie.
A 10H00 (8H00 GMT), l'indice vedette perdait 305,37 points à 3.426,85 points, après avoir franchi en quelques minutes les seuils de -5%, -6% et -7%. Il s'était offert un bref répit mardi, reprenant 0,55% au lendemain d'une débâcle historique (-9,04%).
A Francfort, l'indice vedette Dax est passé en dessous de la barre des 5.000 points mercredi dans la matinée à la Bourse de Francfort, sur fond de crise financière.
A 07H52 GMT, il pointait à 4.990,12 points, en recul de 6,32%. Le Dax n'était plus passé sous le seuil des 5.000 points depuis l'automne 2005.
Le Footsie-100, l'indice vedette de la Bourse de Londres, s'enfonçait pour sa part dans le rouge mercredi en début de matinée, perdant plus de 7% vers 07H59 GMT, malgré l'annonce par le gouvernement britannique d'un plan de sauvetage des banques du pays.
Le mouvement de baisse était largement répandu sur le vieux continent.
La chute était tellement forte à Moscou que les deux Bourses de la capitale russe ont interrompu leurs cotations à 07H05 GMT.
La panique à Tokyo a fait tâche d'huile.
L'indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a chuté en clôture de 952,58 points (-9,38%) à 9.203,32 points, son plus bas niveau depuis juin 2003, se rattrappant légèrement après avoir cédé jusqu'à 9,81%.
Il s'agit de la perte la plus forte de l'indice tokyoïte en clôture depuis le 20 octobre 1987, quand il avait terminé sur un plongeon de 14,90% dans la foulée du "lundi noir" à la Bourse de New York.
C'est aussi la troisième plus grosse chute de toute l'histoire du Nikkei.
Mardi soir la Bourse de New York avait continué sa chute, terminant en baisse pour la cinquième séance consécutive: le Dow Jones avait lâché 5,11% et le Nasdaq 5,80%.
En Europe, Londres a annoncé une ligne de crédit de 200 milliards de livres (260 milliards d'euros) dans le cadre d'un plan de soutien aux banques prévoyant notamment une nationalisation partielle du secteur.
Le ministre des Finances Alistair Darling devait détailler mercredi, d'abord dans un communiqué publié avant l'ouverture de la Bourse à 07H00 GMT, puis dans une intervention devant le Parlement, des mesures pour assurer "un rétablissement des banques à long terme sur une base plus saine".
Selon les médias britanniques, le Chancelier de l'Echiquier devait dévoiler des mesures chocs, dont l'entrée de l'Etat au capital des banques et un engagement de l'Etat à leur apporter les liquidités nécessaires à leur bon fonctionnement.
Le coût de ce plan, mis au point mardi lors d'une réunion de crise d'une à Downing Street, autour notamment du Premier ministre Gordon Brown et du gouverneur de la Banque d'Angleterre Mervyn King, est estimé par la presse britannique à 35 à 50 milliards de livres sterling (45 à 64 milliards d'euros).
Le gouvernement espagnol a également annoncé mardi la création d'un fonds de soutien au système financier de 30 milliards d'euros.
Mardi, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé une nouvelle mesure de soutien avec l'achat de billets de trésorerie, instruments financiers qui permettent aux entreprises de faire face à leurs besoins imprévus de liquidités, espérant ainsi empêcher la contagion de la crise du crédit à l'économie réelle.
En vain. Wall Street est tombée dans la foulée à son plus bas niveau depuis cinq ans après une chute de 5,11% du Dow Jones et de 5,80% du Nasdaq, contaminant ensuite les marchés asiatiques.
"Ce genre de mesure ne fonctionne plus. C'est comme d'insuffler du sang dans un coeur alors que les artères fuient de toutes parts", a estimé Hiroichi Nishi, courtier chez Nikko Cordial à Tokyo.
Le président de la Fed Ben Bernanke a évoqué une prochaine baisse des taux en soulignant que "les perspectives de croissance économique se sont dégradées" et que "les risques pesant sur la croissance ont augmenté".
Les ministres des Finances de l'Union européenne (UE) ont pris mardi leur première mesure commune concrète, après la cacophonie des derniers jours, en se mettant d'accord pour garantir les dépôts bancaires des particuliers jusqu'à 50.000 euros, contre 20.000 auparavant, en cas de faillite de leur banque.
Pour essayer de rétablir la confiance, les 27 pays de l'UE ont promis de soutenir leurs groupes financiers en cas de difficulté. Mais ils se réservent le droit de changer les directions des groupes aidés et de supprimer les "parachutes dorés" des patrons contraints au départ.
Plusieurs banques européennes ont dû démentir des besoins en capitaux.
Les banques centrales déployaient tous leurs efforts pour éviter une panne du crédit et irriguer le marché interbancaire sur lequel les banques, plus méfiantes que jamais, ne se prêtent pratiquement plus d'argent.
La Banque du Japon est ainsi intervenue mercredi pour la 16e journée ouvrable consécutive, injectant 2.100 milliards de yens (15,5 milliards d'euros) dans le marché. La banque centrale d'Australie a pour sa part alloué 1,21 milliards de dollars australiens (630 millions d'euros) aux banques.
En dehors de l'UE, l'Islande a annoncé mardi la nationalisation de la deuxième banque du pays, Landbanski, après celle de Glitnir, tandis que le président russe Dmitri Medvedev a promis jusqu'à 950 milliards de roubles (quelque 26,7 milliards d'euros) de crédits aux banques pour consolider leurs fonds propres.
Aux Etats-Unis, la crise financière s'est retrouvée au coeur du deuxième débat télévisé mardi soir à Nashville (Tennessee, sud), entre les candidats à la Maison Blanche Barack Obama et John McCain.
Tous deux ont laissé entendre qu'ils pourraient choisir au poste de secrétaire au Trésor le milliardaire Warrenn Buffett, qui a volé au secours ces dernières semaines de plusieurs grands groupes américains en détresse.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20081008/tbs-les-bourses-europeennes-plongent-dan-f41e315.html
Arc-en-gel- Black Beamish
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
comment dire on est dans la merde bien profonde c'est ça ?
seton-colb- Chimay
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
bof, j'espere juste que vous n'avez pas de placements à la con...
tgf- Chimay
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
tgf a écrit:bof, j'espere juste que vous n'avez pas de placements à la con...
11 000 € en action SG
zemd- Cacahouète du Népal
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
zemd a écrit:tgf a écrit:bof, j'espere juste que vous n'avez pas de placements à la con...
11 000 € en action SG
ha...
Et sinon, ça va ta femme? et tes enfants, ils vont bien?
tgf- Chimay
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
la société générale c'est le truc qui valait 121 € il y a un an et qui vaut même pas 57 € aujourd'hui.... Tu as perdu 50 %....
seton-colb- Chimay
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
seton-colb a écrit:la société générale c'est le truc qui valait 121 € il y a un an et qui vaut même pas 57 € aujourd'hui.... Tu as perdu 50 %....
Etre sympa, c'est aussi ne pas charger la personne qui doit déjà etre enervée...
Bon, je vous laisse, je vais acheter de l'eurotunnel, c'est la seule action qui ne perd pas...
tgf- Chimay
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
seton-colb a écrit:la société générale c'est le truc qui valait 121 € il y a un an et qui vaut même pas 57 € aujourd'hui.... Tu as perdu 50 %....
Acheté au plus bas en avril, pour un prix de revient équivalent à 37€
zemd- Cacahouète du Népal
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
Crise financière: le FMI attend de pouvoir faire plus que de l'analyse
Le Fonds monétaire international (FMI), l'une des instances internationales qui pourraient jouer un plus grand rôle contre les crises financières, estime avoir rempli son rôle d'analyse au cours des derniers mois, mais attend d'avoir le pouvoir d'en faire davantage.
L'institution multilatérale, qui réunit à partir de ce week-end son assemblée générale semestrielle à Washington, dit elle-même avoir pour rôle de "prévenir les crises systémiques en encourageant les pays à adopter des politiques économiques saines".
La crise récente a répandu l'idée qu'elle serait une enceinte adaptée pour mettre aussi de l'ordre dans le système financier mondial. Elle a été une bonne occasion pour le Fonds, à 64 ans, de se replacer au centre du débat, après de dures années où il était accusé d'obsolescence.
"La crise nous montre qu'il faudrait dans l'avenir élargir ses responsabilités, et en particulier il serait extrêmement utile qu'il puisse jouer un rôle d'alerte sur les éventuels dérapages du système financier", avait affirmé le 23 septembre l'ancien Premier ministre français, le socialiste Laurent Fabius.
Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn est le premier avocat d'une telle réforme.
"Des progressistes comme (le président brésilien) Lula ou (le chef du gouvernement espagnol) Zapatero, mais aussi (le président français) Nicolas Sarkozy, et les Chinois, et --vous verrez-- les Américains, réclament ou réclameront une régulation", relevait-il le 27 septembre.
"La finance doit être contrôlée. Nous sommes prêts à le faire si on nous en donne le mandat. Nous sommes dans notre rôle, et je le revendique", poursuivait-il.
L'assemblée générale sera l'occasion de discuter de ce mandat avec les gouverneurs du Fonds, les ministres des Finances de ses 185 pays membres.
Jusque-là, le Fonds s'était illustré dans un chiffrage du coût de la crise, en lançant en avril le chiffre choc de 945 milliards de dollars de pertes liées à la dévalorisation d'actifs financiers américains. Six mois plus tard, largement acceptée, l'estimation a été relevée à 1.400 milliards de dollars.
Il a aussi émis ses recommandations, suggérant aux gouvernements mardi à l'occasion de son rapport semestriel sur "la stabilité financière mondiale" de "s'attaquer à trois problèmes: les fonds propres des banques, les actifs à problèmes, et le financement".
Le secteur financier lui-même est favorable à une évolution du rôle du Fonds. Le 2 octobre, l'Institut international de la finance (IIF), le lobby qui regroupe les grandes banques mondiales, appelait à "examiner des changements et des réformes fondamentales pour les structures de prêts du FMI".
"Elles sont conçues pour financer les déséquilibres temporaires de la balance des paiements, ce qui était une façon intelligente de lancer cette structure il y a 60 ans. Maintenant, on pourrait peut-être exceptionnellement penser à la manière dont ces arrangements pourraient être utilisés face aux tensions sur le crédit", affirmait son directeur général Charles Dallara.
Les détracteurs des politiques libérales prônées par le FMI restent quant à eux sceptiques.
"L'incapacité du FMI à émettre un avertissement avant la plupart des grandes crises financières des 15 dernières années et son penchant à suggérer des remèdes inappropriés après coup soulèvent des questions sur son aptitude à remplir sa fonction", selon Dean Baker et Mark Weisbrot, du Center for Economic and Policy Research, un cercle de réflexion classé à gauche.
Le Fonds monétaire international (FMI), l'une des instances internationales qui pourraient jouer un plus grand rôle contre les crises financières, estime avoir rempli son rôle d'analyse au cours des derniers mois, mais attend d'avoir le pouvoir d'en faire davantage.
L'institution multilatérale, qui réunit à partir de ce week-end son assemblée générale semestrielle à Washington, dit elle-même avoir pour rôle de "prévenir les crises systémiques en encourageant les pays à adopter des politiques économiques saines".
La crise récente a répandu l'idée qu'elle serait une enceinte adaptée pour mettre aussi de l'ordre dans le système financier mondial. Elle a été une bonne occasion pour le Fonds, à 64 ans, de se replacer au centre du débat, après de dures années où il était accusé d'obsolescence.
"La crise nous montre qu'il faudrait dans l'avenir élargir ses responsabilités, et en particulier il serait extrêmement utile qu'il puisse jouer un rôle d'alerte sur les éventuels dérapages du système financier", avait affirmé le 23 septembre l'ancien Premier ministre français, le socialiste Laurent Fabius.
Le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn est le premier avocat d'une telle réforme.
"Des progressistes comme (le président brésilien) Lula ou (le chef du gouvernement espagnol) Zapatero, mais aussi (le président français) Nicolas Sarkozy, et les Chinois, et --vous verrez-- les Américains, réclament ou réclameront une régulation", relevait-il le 27 septembre.
"La finance doit être contrôlée. Nous sommes prêts à le faire si on nous en donne le mandat. Nous sommes dans notre rôle, et je le revendique", poursuivait-il.
L'assemblée générale sera l'occasion de discuter de ce mandat avec les gouverneurs du Fonds, les ministres des Finances de ses 185 pays membres.
Jusque-là, le Fonds s'était illustré dans un chiffrage du coût de la crise, en lançant en avril le chiffre choc de 945 milliards de dollars de pertes liées à la dévalorisation d'actifs financiers américains. Six mois plus tard, largement acceptée, l'estimation a été relevée à 1.400 milliards de dollars.
Il a aussi émis ses recommandations, suggérant aux gouvernements mardi à l'occasion de son rapport semestriel sur "la stabilité financière mondiale" de "s'attaquer à trois problèmes: les fonds propres des banques, les actifs à problèmes, et le financement".
Le secteur financier lui-même est favorable à une évolution du rôle du Fonds. Le 2 octobre, l'Institut international de la finance (IIF), le lobby qui regroupe les grandes banques mondiales, appelait à "examiner des changements et des réformes fondamentales pour les structures de prêts du FMI".
"Elles sont conçues pour financer les déséquilibres temporaires de la balance des paiements, ce qui était une façon intelligente de lancer cette structure il y a 60 ans. Maintenant, on pourrait peut-être exceptionnellement penser à la manière dont ces arrangements pourraient être utilisés face aux tensions sur le crédit", affirmait son directeur général Charles Dallara.
Les détracteurs des politiques libérales prônées par le FMI restent quant à eux sceptiques.
"L'incapacité du FMI à émettre un avertissement avant la plupart des grandes crises financières des 15 dernières années et son penchant à suggérer des remèdes inappropriés après coup soulèvent des questions sur son aptitude à remplir sa fonction", selon Dean Baker et Mark Weisbrot, du Center for Economic and Policy Research, un cercle de réflexion classé à gauche.
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Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
Alors voilà, Mme Ginette a une buvette à Achicourt, dans le Pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et,
en plus, peut augmenter un peu les prix de base du 'calva' et du ballon de
rouge.
Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les 'ardoises' du troquet constituent, après tout, des actifs
recouvrables, et commence à faire crédit à Mme Ginette, en prenant les
dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs
recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles
financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de
Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement
inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).
Ces 'dérivés' sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait
de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet
d'Achicourt n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.
La buvette de Mme Ginette fait faillite.
Et le monde entier a suivi....
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et,
en plus, peut augmenter un peu les prix de base du 'calva' et du ballon de
rouge.
Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les 'ardoises' du troquet constituent, après tout, des actifs
recouvrables, et commence à faire crédit à Mme Ginette, en prenant les
dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs
recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles
financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de
Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement
inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).
Ces 'dérivés' sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait
de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet
d'Achicourt n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.
La buvette de Mme Ginette fait faillite.
Et le monde entier a suivi....
Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
grand fred a écrit:Alors voilà, Mme Ginette a une buvette à Achicourt, dans le Pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée.
Vu qu'elle vend à crédit, Mme Ginette voit augmenter sa fréquentation et,
en plus, peut augmenter un peu les prix de base du 'calva' et du ballon de
rouge.
Le jeune et dynamique directeur de l'agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les 'ardoises' du troquet constituent, après tout, des actifs
recouvrables, et commence à faire crédit à Mme Ginette, en prenant les
dettes des ivrognes comme garantie.
Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs
recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles
financiers que nul n'est capable de comprendre.
Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, au Bourses de Francfort et de
Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement
inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).
Ces 'dérivés' sont alors négociés pendant des années comme s'il s'agissait
de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu'au jour où quelqu'un se rend compte que les alcoolos du troquet
d'Achicourt n'ont pas un rond pour payer leurs dettes.
La buvette de Mme Ginette fait faillite.
Et le monde entier a suivi....
C'est à peut pret ça...
tgf- Chimay
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Date d'inscription : 29/05/2006
Re: Assurances: AIG s'enfonce dans la crise
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ça fait un bail que j'ai pas lu ses commentaires mais la crise est le sujet favori de mon colloc sur son blog ces derniers temps... Point de vue d'un financier américain
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