Ma partie de Vampire Dark Ages
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Arc-en-gel
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Voulez vous jouer à ma partie de Vampire Dark Ages?
Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Au pire j'en créerai un pour le temps du téléchargement
zemd- Cacahouète du Népal
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Autarkis- 33 Export
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Ok
Bon alors planification de la premiere partie?
Faut TeamSpeak aussi
Bon alors planification de la premiere partie?
Faut TeamSpeak aussi
zemd- Cacahouète du Népal
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Pas avant novembre, mais à partir de là, tout est envisageable.
Mais il faut effectivement planifier un minimum.
Au passage, le logiciel Rolistik ne peut pas gérer les lancers de dès du jeu Vampire... des suggestions pour palier à ça?
Qui joue et quels personnages? Ceux qui n'ont pas accès à un minimum de règles de Vampire feraient bien de le signaler, que je leur envoie de quoi faire.
Mais il faut effectivement planifier un minimum.
Au passage, le logiciel Rolistik ne peut pas gérer les lancers de dès du jeu Vampire... des suggestions pour palier à ça?
Qui joue et quels personnages? Ceux qui n'ont pas accès à un minimum de règles de Vampire feraient bien de le signaler, que je leur envoie de quoi faire.
Arc-en-gel- Black Beamish
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
je vais vérifier mais je crois que je n'ai plus rien... Donc oui je veux bien que tu m'envoies tout ça
Avec une petite explication du contexte parce que je n'ai pas joué cette partie de vampire
Avec une petite explication du contexte parce que je n'ai pas joué cette partie de vampire
seton-colb- Chimay
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Introduction.
Reims. Dans une petite abbaye sur les terres de monseigneur d’Artois, évêque de Reims, une communauté de moines clunisiens prêche le pardon de Dieu et Sa miséricorde à travers les liturgies quotidiennes, le travail manuel, les exercices spirituels et la copie d’œuvres de Saint Benoît de Nursie, fondateur de l’ordre bénédictin.
Le monastère, appelé Saint Denis en l’honneur du premier abbé à l’avoir administré, connaît une certaine prospérité car l’évêque verse chaque année un pourcentage des dîmes perçues à la communauté pour encourager le travail d’enluminure des œuvres de la grande bibliothèque de Reims, travail qui valait à l’évêque la reconnaissance des plus grands diacres romains.
Les personnages (l’abbé, le prieur et la forestière) sont conviés à l'exécution d'un inquisiteur déchu. Ils sont mandés pour participer au témoignage contre l’inquisiteur lors du jugement public.
L’abbé est même demandé à assister à la question. Malheureusement, il arrive un peu tard et le prisonnier finit ses aveux : « vous le savez aussi bien que moi pourriture ecclésiastique ! Pierre n’a pas pu nommé ces épîtres apocryphes de son vivant puisqu’il n’a jamais rencontré Barnabé ! Jamais, jamais… » et il finit sa phrase dans un râle à demi perceptible.
L’évêque soupire bruyamment « On ne tirera rien de ce suppôt du diable, son âme est par trop marquée par les ténèbres qui étouffe sa raison. Il est temps d’en finir ». L’évêque se tourne alors vers l’abbé pour lui demander la cause de son retard.
En fait, l’abbé a été retardé par l’immense foule autour du bûcher, c’est la première fois que l’on voit un inquisiteur de cette importance se faire brûler pour hérésie et pacte avec le démon.
Plus tard, l’homme est conduit devant le tribunal composé de l’évêque, de l’abbé, du comte, de l’un de ses barons et d’un envoyé du pape. Il est alors sommairement jugé, on écoute plusieurs témoins, dont la forestière et les autres qui sont censés avoir vu l’homme à l’œuvre, prononçant des incantations sataniques, des vers venant des ouvrages hérétiques et soumettant son âme aux caprices du démon.
La sentence prononcée, il est ensuite conduit au bûcher sous les injures et les crachats de la foule. Le brasier se consume et l’inquisiteur hurle encore à la mort, maudissant ses bourreaux lorsqu’une flèche venant d’une des fenêtres de la cathédrale apaise ses souffrances.
« il est temps de prier pour son âme et pour toutes celles qu’il a injustement livré aux enfers »
Chacun rentre chez soi, mais déjà le comte et l’évêque évoquent la possibilité d’un complice et d’un autre bûcher à dresser…
La forestière est remerciée par une bourse de sous de bronze mais tout de même menacée pour n’avoir pas été assez claire sur la déchéance du prélat, elle est ensuite renvoyée d’un bon coup de bâton.
Le prieur et l’abbé sont convoqués dans les appartements de l’évêque. Il n’y a personne d’autre qu’eux. Les appartements sont luxueux mais sans excès. Le confort est autoritaire avec de belles tapisseries présentant le combat de David contre Goliath et une autre de la vie de Jésus de Nazareth.
« Voyez vous, messieurs, tous les hommes ont leurs faiblesses. Même les inquisiteurs, pourtant triés, entraînés pour avoir la plus grande volonté face à l’adversité. Mais même eux échouent à la fin, car nous ne sommes que des hommes. Cet homme là était de ceux qui ne reculent devant rien, pas même de pactiser avec l’Ennemi pour continuer la lutte. Cet homme était allé trop loin, Dieu nous a mis en garde contre l’avidité de la connaissance et la passion du combat. Cet homme a chu et a finalement rejoint l’enfer qu’il luttait mais tout aussi bien servait. »
« Vous connaissez sans doute les évangiles par cœur et je ne vous apprendrais rien en vous disant que les épîtres de Saint Paul n’incluent nullement ceux de Saint Barnabé. Or Saint Barnabé a écrit ces propres épîtres, qui ont été jugés apocryphes par Saint Pierre, premier pape entre tous, apôtre et évangéliste. Cet ouvrage figure bien dans le codex mais la description est évasive, on parle vaguement d’écritures dans une langue orientale non retranscrites dans les ouvrages saints par faute, soi-disant de traducteurs compétents.»
« Barnabé et Paul sont les deux premiers évangélistes de l’histoire après les apôtres bien entendu. Et en choisissant uniquement les épîtres de Paul comme œuvres à transcrire dans la Sainte Bible, la chrétienté s’est donné un chemin vers la lumière et la vérité. Car il est dit, notamment par Paul lui même, que Barnabé semblait chercher une autre voie, qu’il avait parfois des propos étranges sur Jésus et sur lui-même. Des propos qui défiaient Dieu. Lorsque les soupçons se sont alourdis au point de briser la confiance entre les deux hommes, Barnabé s’est enfui, pour ne plus jamais reparaître. Mais il a laissé derrière lui un écrit blasphématoire, défit et insulte à la face du Très Haut. »
« Ce texte, si toutefois il existe encore est extrêmement dangereux pour les âmes des simples mais aussi pour celles des savants, n’oubliez pas la leçon de frère Thomas de Lyon ou du théologiste Arnaud de Flandres qui, suite à leurs travaux sur des ouvrages apocryphes grecs ont transformé leur interprétation de la bible au point de renoncer à leur affiliation à notre mère, l’Eglise… Il m’a été conté que la bibliothèque de l’abbaye possédait une copie de cet ouvrage, je ne crois pas me tromper, n’est ce pas ? ». L’abbé et le prieur, surpris, ne répondent pas.
« Je suis intimement persuadé que Dieu a choisi notre temps pour être celui de la purification et de la soumission à notre Seigneur… Vous me transmettrez cet ouvrage afin que je sanctifie ses pages souillées avant de le livrer aux flammes purificatrices. »
« Mais j’oublie mon devoir d’hospitalité, vous désirez peut-être un verre de vin ? C’est un cru de grand prestige, les vignes du pape elles-mêmes ne donnent pas de si bon sang. »
Ils se séparent après quelques questions des personnages.
Les recherches commencent donc dans la bibliothèque de l’abbaye. Elles indiquent rapidement le parcours de Barnabé et celui de Paul. Il semble que Barnabé se soit séparé de Paul afin de commencer à écrire son œuvre. Les traducteurs s’épuisent à la tâche et les copistes réécrivent frénétiquement les passages que l’abbé note comme pouvant être des pistes potentiels.
Et, alors que les journées rétrécissent, la forestière perçoit des ombres et des mouvements peu coutumiers autour de l’abbaye. La nature elle-même semble tendue, comme en attente. Les animaux paraissent plus sauvages, presque peureux de quelque sombre secret que la nuit entoure de ses bras veloutés et cherche à dissimuler aux yeux des hommes.
Un soir, tandis que la forestière est conviée pour tenter d’expliquer l’attaque d’un loup contre un moine en plein cœur du monastère, les volets se fracassent contre les mûrs, le vent siffle à l’intérieur et les battants des portes se secouent. La nature courroucée, se déchaîne. Apparaît alors un moine, suant, essoufflé et remué tout autant par la pluie qui tombe comme le poing que par les visions d’horreur dont il prétend avoir été témoin. Il affirme que la foudre s’est abattue sur le clocher du cloître et qu’ils ont trouvé en lieu et place de la Sainte Bible sur l’office de la messe, les œuvres inachevées de Saint Barnabé, le saint maudit par les hommes.
Le moine hurle à la diablerie et conjure tous les saints de les aider. Mais l’abbé comprend bien vite qu’il ne s’agit en fait que d’une œuvre de petite envergure, rédigée par un copiste hâtif traitant par une parabole mal conçue des actes quotidiens de la prière chez les roturiers. Le moine qui ne comprend pas un mot d’hébreu se confond et le calme revient. Néanmoins, l’explication du traducteur accusé d’avoir changer de place la Bible au profit d’un texte qu’il souhaitait étudier « plus à son aise » ne satisfait personne et une angoisse presque palpable s’abat sur l’abbaye.
Et c’est en dépit de cette inquiétude fiévreuse qui prend place alors dans la communauté que les recherches reprennent et les convois de livres en provenance de la grande bibliothèque de Reims continuent à affluer. Et parmi ceux-ci, l’abbé reconnaît une œuvre qui pourrait bien s’apparenter aux épîtres de Barnabé. Les caractères cunéiformes qui en recouvrent les fins vélins semblent sortis d’une autre époque. Seul un petit passage en araméen permet de comprendre qu’il s’agit d’un ouvrage ayant trait au Christ. La première page en latin rédigée par le copiste confirme les soupçons. Cependant celui-ci s’excuse de ne pas connaître la langue utilisée et ne semble finalement qu’avoir copié l’ouvrage sans avoir été capable d’en deviner le sens. L’abbé comprend alors qu’il s’agit d’une copie de textes apocryphes datant du IIIème siècle de l’ère chrétienne. Un moine apeuré y voit un grave danger pour la communauté et avertit l’évêque. Un silence pesant tombe sur la petite communauté à l’annonce de la découverte des précieux parchemins.
Le lendemain, un jeune écuyer arrive à l’abbaye au galop et demande à voir l’abbé immédiatement. Il explique qu’il a entendu la conversation de sa seigneurie l’évêque avec le comte. Ils préparent l’élimination de l’abbé en appelant l’inquisition contre lui une fois qu’il aura recouvert le livre et ce afin d’être sûr que personne ne l’ait touché avant lui. Il ajoute qu’il semble que l’évêque ne souhaite aucun témoin. Le jeune homme repart alors vers Reims en justifiant que s’il ne rejoint pas son poste au plus tôt, son absence risque d’être remarquée.
Mais dans la journée, deux moines répondent absent. Et le livre disparaît.
Alors que l’abbé s’enfuit avec quelques proches de confiance, le monastère est pris en force par les gardes de la cathédrale de Reims avec à leur tête, un puissant inquisiteur du nom de Bastien de Louveville. Tenu par des cordes, le jeune écuyer souffre atrocement et une fois arrivé dans l’enceinte du monastère, l’inquisiteur en fait un exemple pour forcer les moines à parler. Les pauvres servants de Dieu qui n’ont pas pris la fuite sont faits prisonniers, emmenés et passés à la question.
Bien entendu, l’évêque se charge d’étouffer l’affaire comme l’abbé s’est enfui. Mais l’inquisiteur ne va pas s’arrêter là et envoie ses hommes en reconnaissance un peu partout, notamment vers le gîte de la forestière, qui, rapidement pillé, est livré aux flammes.
C’est tant bien que mal que la petite troupe en fuite parvient à Châlons-sur-Marne où elle prend refuge dans les dortoirs glacés de Notre Dame en Vaux, alors en pleine construction.
Les personnages sont introduits alors auprès de Pénélope et Heinrich, deux êtres aussi étranges l’un que l’autre. A l’angélique mais sombre beauté de la première s’oppose la force sauvage du second. Ces deux êtres que Dieu semble avoir doté de dons surprenants prétendent appartenir à une caste spéciale de « vampyrs », ces créatures mythiques que Dieu a condamné a boire le sang des hommes. Pénélope cependant se réclame fille du ciel, se disant sur terre pour faire régner la justice divine tandis que Heinrich se proclame fils de Protée, la terre même que les hommes foulent…
Ces deux là proposent de retrouver le livre afin de connaître la signification de tous ces évènements. Et avec l’aide de Dieu, ils pourraient comprendre pourquoi les textes de Barnabé ont été désignés comme apocryphes dans les premiers siècles de la chrétienté et pourquoi l’inquisition met tant d’ardeur à les découvrir.
Reims. Dans une petite abbaye sur les terres de monseigneur d’Artois, évêque de Reims, une communauté de moines clunisiens prêche le pardon de Dieu et Sa miséricorde à travers les liturgies quotidiennes, le travail manuel, les exercices spirituels et la copie d’œuvres de Saint Benoît de Nursie, fondateur de l’ordre bénédictin.
Le monastère, appelé Saint Denis en l’honneur du premier abbé à l’avoir administré, connaît une certaine prospérité car l’évêque verse chaque année un pourcentage des dîmes perçues à la communauté pour encourager le travail d’enluminure des œuvres de la grande bibliothèque de Reims, travail qui valait à l’évêque la reconnaissance des plus grands diacres romains.
Les personnages (l’abbé, le prieur et la forestière) sont conviés à l'exécution d'un inquisiteur déchu. Ils sont mandés pour participer au témoignage contre l’inquisiteur lors du jugement public.
L’abbé est même demandé à assister à la question. Malheureusement, il arrive un peu tard et le prisonnier finit ses aveux : « vous le savez aussi bien que moi pourriture ecclésiastique ! Pierre n’a pas pu nommé ces épîtres apocryphes de son vivant puisqu’il n’a jamais rencontré Barnabé ! Jamais, jamais… » et il finit sa phrase dans un râle à demi perceptible.
L’évêque soupire bruyamment « On ne tirera rien de ce suppôt du diable, son âme est par trop marquée par les ténèbres qui étouffe sa raison. Il est temps d’en finir ». L’évêque se tourne alors vers l’abbé pour lui demander la cause de son retard.
En fait, l’abbé a été retardé par l’immense foule autour du bûcher, c’est la première fois que l’on voit un inquisiteur de cette importance se faire brûler pour hérésie et pacte avec le démon.
Plus tard, l’homme est conduit devant le tribunal composé de l’évêque, de l’abbé, du comte, de l’un de ses barons et d’un envoyé du pape. Il est alors sommairement jugé, on écoute plusieurs témoins, dont la forestière et les autres qui sont censés avoir vu l’homme à l’œuvre, prononçant des incantations sataniques, des vers venant des ouvrages hérétiques et soumettant son âme aux caprices du démon.
La sentence prononcée, il est ensuite conduit au bûcher sous les injures et les crachats de la foule. Le brasier se consume et l’inquisiteur hurle encore à la mort, maudissant ses bourreaux lorsqu’une flèche venant d’une des fenêtres de la cathédrale apaise ses souffrances.
« il est temps de prier pour son âme et pour toutes celles qu’il a injustement livré aux enfers »
Chacun rentre chez soi, mais déjà le comte et l’évêque évoquent la possibilité d’un complice et d’un autre bûcher à dresser…
La forestière est remerciée par une bourse de sous de bronze mais tout de même menacée pour n’avoir pas été assez claire sur la déchéance du prélat, elle est ensuite renvoyée d’un bon coup de bâton.
Le prieur et l’abbé sont convoqués dans les appartements de l’évêque. Il n’y a personne d’autre qu’eux. Les appartements sont luxueux mais sans excès. Le confort est autoritaire avec de belles tapisseries présentant le combat de David contre Goliath et une autre de la vie de Jésus de Nazareth.
« Voyez vous, messieurs, tous les hommes ont leurs faiblesses. Même les inquisiteurs, pourtant triés, entraînés pour avoir la plus grande volonté face à l’adversité. Mais même eux échouent à la fin, car nous ne sommes que des hommes. Cet homme là était de ceux qui ne reculent devant rien, pas même de pactiser avec l’Ennemi pour continuer la lutte. Cet homme était allé trop loin, Dieu nous a mis en garde contre l’avidité de la connaissance et la passion du combat. Cet homme a chu et a finalement rejoint l’enfer qu’il luttait mais tout aussi bien servait. »
« Vous connaissez sans doute les évangiles par cœur et je ne vous apprendrais rien en vous disant que les épîtres de Saint Paul n’incluent nullement ceux de Saint Barnabé. Or Saint Barnabé a écrit ces propres épîtres, qui ont été jugés apocryphes par Saint Pierre, premier pape entre tous, apôtre et évangéliste. Cet ouvrage figure bien dans le codex mais la description est évasive, on parle vaguement d’écritures dans une langue orientale non retranscrites dans les ouvrages saints par faute, soi-disant de traducteurs compétents.»
« Barnabé et Paul sont les deux premiers évangélistes de l’histoire après les apôtres bien entendu. Et en choisissant uniquement les épîtres de Paul comme œuvres à transcrire dans la Sainte Bible, la chrétienté s’est donné un chemin vers la lumière et la vérité. Car il est dit, notamment par Paul lui même, que Barnabé semblait chercher une autre voie, qu’il avait parfois des propos étranges sur Jésus et sur lui-même. Des propos qui défiaient Dieu. Lorsque les soupçons se sont alourdis au point de briser la confiance entre les deux hommes, Barnabé s’est enfui, pour ne plus jamais reparaître. Mais il a laissé derrière lui un écrit blasphématoire, défit et insulte à la face du Très Haut. »
« Ce texte, si toutefois il existe encore est extrêmement dangereux pour les âmes des simples mais aussi pour celles des savants, n’oubliez pas la leçon de frère Thomas de Lyon ou du théologiste Arnaud de Flandres qui, suite à leurs travaux sur des ouvrages apocryphes grecs ont transformé leur interprétation de la bible au point de renoncer à leur affiliation à notre mère, l’Eglise… Il m’a été conté que la bibliothèque de l’abbaye possédait une copie de cet ouvrage, je ne crois pas me tromper, n’est ce pas ? ». L’abbé et le prieur, surpris, ne répondent pas.
« Je suis intimement persuadé que Dieu a choisi notre temps pour être celui de la purification et de la soumission à notre Seigneur… Vous me transmettrez cet ouvrage afin que je sanctifie ses pages souillées avant de le livrer aux flammes purificatrices. »
« Mais j’oublie mon devoir d’hospitalité, vous désirez peut-être un verre de vin ? C’est un cru de grand prestige, les vignes du pape elles-mêmes ne donnent pas de si bon sang. »
Ils se séparent après quelques questions des personnages.
Les recherches commencent donc dans la bibliothèque de l’abbaye. Elles indiquent rapidement le parcours de Barnabé et celui de Paul. Il semble que Barnabé se soit séparé de Paul afin de commencer à écrire son œuvre. Les traducteurs s’épuisent à la tâche et les copistes réécrivent frénétiquement les passages que l’abbé note comme pouvant être des pistes potentiels.
Et, alors que les journées rétrécissent, la forestière perçoit des ombres et des mouvements peu coutumiers autour de l’abbaye. La nature elle-même semble tendue, comme en attente. Les animaux paraissent plus sauvages, presque peureux de quelque sombre secret que la nuit entoure de ses bras veloutés et cherche à dissimuler aux yeux des hommes.
Un soir, tandis que la forestière est conviée pour tenter d’expliquer l’attaque d’un loup contre un moine en plein cœur du monastère, les volets se fracassent contre les mûrs, le vent siffle à l’intérieur et les battants des portes se secouent. La nature courroucée, se déchaîne. Apparaît alors un moine, suant, essoufflé et remué tout autant par la pluie qui tombe comme le poing que par les visions d’horreur dont il prétend avoir été témoin. Il affirme que la foudre s’est abattue sur le clocher du cloître et qu’ils ont trouvé en lieu et place de la Sainte Bible sur l’office de la messe, les œuvres inachevées de Saint Barnabé, le saint maudit par les hommes.
Le moine hurle à la diablerie et conjure tous les saints de les aider. Mais l’abbé comprend bien vite qu’il ne s’agit en fait que d’une œuvre de petite envergure, rédigée par un copiste hâtif traitant par une parabole mal conçue des actes quotidiens de la prière chez les roturiers. Le moine qui ne comprend pas un mot d’hébreu se confond et le calme revient. Néanmoins, l’explication du traducteur accusé d’avoir changer de place la Bible au profit d’un texte qu’il souhaitait étudier « plus à son aise » ne satisfait personne et une angoisse presque palpable s’abat sur l’abbaye.
Et c’est en dépit de cette inquiétude fiévreuse qui prend place alors dans la communauté que les recherches reprennent et les convois de livres en provenance de la grande bibliothèque de Reims continuent à affluer. Et parmi ceux-ci, l’abbé reconnaît une œuvre qui pourrait bien s’apparenter aux épîtres de Barnabé. Les caractères cunéiformes qui en recouvrent les fins vélins semblent sortis d’une autre époque. Seul un petit passage en araméen permet de comprendre qu’il s’agit d’un ouvrage ayant trait au Christ. La première page en latin rédigée par le copiste confirme les soupçons. Cependant celui-ci s’excuse de ne pas connaître la langue utilisée et ne semble finalement qu’avoir copié l’ouvrage sans avoir été capable d’en deviner le sens. L’abbé comprend alors qu’il s’agit d’une copie de textes apocryphes datant du IIIème siècle de l’ère chrétienne. Un moine apeuré y voit un grave danger pour la communauté et avertit l’évêque. Un silence pesant tombe sur la petite communauté à l’annonce de la découverte des précieux parchemins.
Le lendemain, un jeune écuyer arrive à l’abbaye au galop et demande à voir l’abbé immédiatement. Il explique qu’il a entendu la conversation de sa seigneurie l’évêque avec le comte. Ils préparent l’élimination de l’abbé en appelant l’inquisition contre lui une fois qu’il aura recouvert le livre et ce afin d’être sûr que personne ne l’ait touché avant lui. Il ajoute qu’il semble que l’évêque ne souhaite aucun témoin. Le jeune homme repart alors vers Reims en justifiant que s’il ne rejoint pas son poste au plus tôt, son absence risque d’être remarquée.
Mais dans la journée, deux moines répondent absent. Et le livre disparaît.
Alors que l’abbé s’enfuit avec quelques proches de confiance, le monastère est pris en force par les gardes de la cathédrale de Reims avec à leur tête, un puissant inquisiteur du nom de Bastien de Louveville. Tenu par des cordes, le jeune écuyer souffre atrocement et une fois arrivé dans l’enceinte du monastère, l’inquisiteur en fait un exemple pour forcer les moines à parler. Les pauvres servants de Dieu qui n’ont pas pris la fuite sont faits prisonniers, emmenés et passés à la question.
Bien entendu, l’évêque se charge d’étouffer l’affaire comme l’abbé s’est enfui. Mais l’inquisiteur ne va pas s’arrêter là et envoie ses hommes en reconnaissance un peu partout, notamment vers le gîte de la forestière, qui, rapidement pillé, est livré aux flammes.
C’est tant bien que mal que la petite troupe en fuite parvient à Châlons-sur-Marne où elle prend refuge dans les dortoirs glacés de Notre Dame en Vaux, alors en pleine construction.
Les personnages sont introduits alors auprès de Pénélope et Heinrich, deux êtres aussi étranges l’un que l’autre. A l’angélique mais sombre beauté de la première s’oppose la force sauvage du second. Ces deux êtres que Dieu semble avoir doté de dons surprenants prétendent appartenir à une caste spéciale de « vampyrs », ces créatures mythiques que Dieu a condamné a boire le sang des hommes. Pénélope cependant se réclame fille du ciel, se disant sur terre pour faire régner la justice divine tandis que Heinrich se proclame fils de Protée, la terre même que les hommes foulent…
Ces deux là proposent de retrouver le livre afin de connaître la signification de tous ces évènements. Et avec l’aide de Dieu, ils pourraient comprendre pourquoi les textes de Barnabé ont été désignés comme apocryphes dans les premiers siècles de la chrétienté et pourquoi l’inquisition met tant d’ardeur à les découvrir.
Arc-en-gel- Black Beamish
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
en définitive
-->deux moines ont le bouquin
-->l'abbé et qques potes sont chez la famille "vampyr"
-->L'inquisiteur, Bastien de Louveville, qui est sous les ordres direct de l'évêque est à la poursuite de l'abbé
-->Pénélope et Heinrich veulent le bouquin !
petite question : qui est au courant que 2 moines ont piqué le bouquin ?
-->deux moines ont le bouquin
-->l'abbé et qques potes sont chez la famille "vampyr"
-->L'inquisiteur, Bastien de Louveville, qui est sous les ordres direct de l'évêque est à la poursuite de l'abbé
-->Pénélope et Heinrich veulent le bouquin !
petite question : qui est au courant que 2 moines ont piqué le bouquin ?
seton-colb- Chimay
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
L'abbé et ses potes sont les personnages, Pénélope et Heinrich sont des "amis" des personnages (et potentiellement des sirs mais ça n'est pas à la connaissance des personnages normalement), l'inquisiteur semble en effet sous les ordres de l'evêque mais ça semble en fin de compte peu probable, seul le pape a toute autorité sur l'inquisition.
a priori personne d'autre que l'abbé et ses potes et peut-être l'insuisition connait la vérité sur la disparition du bouquin.
a priori personne d'autre que l'abbé et ses potes et peut-être l'insuisition connait la vérité sur la disparition du bouquin.
Arc-en-gel- Black Beamish
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Tsilfa a écrit:Est -ce que vouloir suffit?
1er post : Voulez vous jouer à ma partie.
et ou on en est today...
Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
bin, on a joué cet hiver.
a moins que tu n'es trop ete occupé avec ta psp...
a moins que tu n'es trop ete occupé avec ta psp...
Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Tsilfa a écrit:Idiot.
Rejouera t-on?
Pas forcement, mais on peut jouer sardine si tu veux
tgf- Chimay
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
ha ha ha...
c'est bon, je peux retourner me coucher, rien que pour cette blague ca valait la peine de se lever.
c'est bon, je peux retourner me coucher, rien que pour cette blague ca valait la peine de se lever.
Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Pourtant, c'etait pas méga recherché...
tgf- Chimay
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Je suis pret à tout risquer pour une pointe d'humour, que veux tu, j'aime travailler sans filets.
tgf- Chimay
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
Par contre, c'est vrai que je rame un peu au niveau humour en ce moment.
tgf- Chimay
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
ti tu rames, faut savoir se mouiller, se jetter a l'eau et aller au fond des choses. C'est dans cette ligne de pensée que tu pourras peut etre faire chavirer le coeur d'une sirene et arreter de nager en eau trouble.
enfin, pour en revenir au thon, c'est de la vrai mise en boite tout ca
enfin, pour en revenir au thon, c'est de la vrai mise en boite tout ca
Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
remarque que ça marche aussi avec la sardine la mise en boite...
Faudra que j'en parle à mon ami russe trés haut placé qui a bon appetit (et qu'il a la chance de pouvoir assouvir facilement). Il devrait trouver cette discussion trés drole. (celle là est tirée par les cheveux, mais je n'ai pas resisté)
Faudra que j'en parle à mon ami russe trés haut placé qui a bon appetit (et qu'il a la chance de pouvoir assouvir facilement). Il devrait trouver cette discussion trés drole. (celle là est tirée par les cheveux, mais je n'ai pas resisté)
tgf- Chimay
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Re: Ma partie de Vampire Dark Ages
là je t'avoue que j'ai perdu la ligne de tes idées tgf (elle a du cassé) (dsl)... Peux tu m'expliquer ton histoire de Russe
seton-colb- Chimay
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